Dieu: La science s'apprête à trancher

Publié le 02/01/2015
Par Yazan

Ce que l'homme ne peut comprendre, Dieu l'engendre! La science peine à prouver son existence? Elle ne se prononce pas plus sur son absence! L'au-delà? Personne n'en est jamais revenu nous expliquer que cela n'existait pas. Mais si le divin a tout créé, c'est quoi qui l'a engendré, lui? Mais voyons, on ne crée pas Dieu, car Dieu est! Une logique implacable n'est ce pas?

Ce n'est pourtant pas faute d'en avoir abattu, des mythes religieux: La création? Psschit! Le Big Bang est passé par là. Adam et Eve? Pas mieux, la faute à Darwin nous dit-on... Le Saint-Suaire? Une peinture moyenâgeuse d'après des datations au carbone 14... Depuis que l'église cessa de purifier par le feu toute tentative de pensée scientifique, on peut dire qu'ils ont bien pris leur revanche, les scientifiques! Une victoire? Pas tout à fait... Car un ultime concept leur résiste encore: L'existence de Dieu en personne!

Constante de Planck, vitesse de la lumière, charge de l'électron, constante gravitationnelle... D'un bout à l'autre du cosmos, depuis la création des temps, le fonctionnement de notre univers est immuablement régi par les valeurs de ces constantes physiques. Modifiez en une seule, la création n'existerait certainement plus telle que nous le connaissons (il pourrait d'ailleurs n'y avoir aucune forme de vie possible dans cet univers déréglé, voire aucune matière possible). Le problème est que que rien n'explique les valeurs de ces constantes. D'un point de vue statistique, la configuration même de notre univers est un non sens: Tant d'autres "réglages" eussent été possibles que le "paramétrage" adopté ne pourrait que résulter d'un choix!

C'est la main de Dieu, s'exclamèrent en cœur théologiens de toutes confessions, la preuve même que si Dieu n'eut été là pour permettre l'émergence d'un univers propice à la vie, nous n'aurions jamais été là pour contempler son œuvre! Un aveu? Bin voyons... Dieu... Il a bon dos celui-là, toujours présent pour s'alimenter de ce que l'homme ne peut expliquer... Alléluia!!!

Mais ça c'était avant... Car dans sa quête d'expliquer la création, la science serait en passe de résoudre l'énigme de la plus petite brique élémentaire constitutive de l'univers au travers de ce qu'elle nomme "théorie des cordes" (le principe d'une minuscule "corde" vibrant de manière distincte à l'échelle quantique en fonction de sa géométrie: En fil, en cercle, plus ou moins longue... Chaque type de vibration venant engendrer une particule élémentaire spécifique). Et certains développements de cette théorie des cordes envisagent l'existence d'une infinité d'univers parallèles: Le multivers...

Dans une infinité d'univers parallèles, tout devient possible: Du scénario de science fiction où quelque part existe un monde abritant votre double, à - ce qui nous intéresse ici - une infinité d'univers alternatifs régis par des constantes physiques distinctes! La création ne serait plus le résultat d'un choix, mais bel et bien une partie de dés où parfois, à force de répéter les lancers, il fallait bien tomber sur une combinaison de constantes physiques autorisant la vie!

Alors oui, tout ceci n'est encore qu'au stade de théorie... Mais au moins... Désormais... L'univers n'aura plus besoin de Dieu pour être ce qu'il est!


 



1 commentaire pour Dieu: La science s'apprête à trancher

avatar
Cupidôn dit:
20/02/2015 12:01

La science a déjà tranché : Dieu – çui avec une majuscule –, est incompatible avec la physique quantique et la science de manière générale. La science c'est la compréhension du monde qui nous entoure, Dieu c'est le point d’interrogation sur des choses qui dépasse notre compréhension. Les vikings avait des dieux pour tout, de là à dire qu'ils pigeaint rien à la cosmologie, la physique, la biologie et les sciences élémentaires, y'a qu'un pas.

Plus la science avance plus Dieu perd du terrain et plus la compréhension en gagne. D'un autre côté l'athéisme explose, logique, le temps joue en sa faveur. C'est pas le monde ou les hommes qui veulent ça, mais l'évolution. L'adaptation passe par la compréhension, et comprendre c'est tout démystifier. Un jour quand on aura tout pigé, on se sera rendu compte que le plus important est bel et bien derrière et pas devant (ça c'est le passe à la con, histoire de filer un sens aux choses)


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